Avant de commencer l’article, je tiens à préciser que tous les conseils et informations que je donne viennent de mon expérience personnelle et des livres et articles lus. Concernant le dernier cas, je mettrai en fin d’article les liens des références, j’utilise assez souvent le réseau social « Pinterest » pour faire mes recherches. Il m’arrive d’aller à la bibliothèque de Lyon si certains sujets sont compliqués. La discussion est ouverte dans la partie commentaire. Voila la petite parenthèse.


Comment prendre le temps de cuisiner ?

Partie 1 : L’histoire de la cuisine

Depuis la naissance de l’humanité, il n’était pas facile de cuisiner à ses débuts, tout se mangeait cru et gare à ceux qui tombaient sur des aliments non comestibles. Il venait, après l’invention du feu et puis de l’agriculture, des plats cuisinés dans toutes les variétés du monde. L’apogée culinaire était atteinte vers le XVIIème siècle, quand les européens apportaient les aliments des Amériques : la tomate, la pomme de terre, le maïs etc… un bouleversement est né dans les habitudes alimentaires. Depuis, la consommation moderne s’est enrichie par la révolution industrielle et les 30 glorieuses, où chaque ménage possède des appareils électroménagers afin de faire une cuisine raffinée.

Partie 2 : Pas le temps de cuisiner

De la cuisine raffinée, oui, mais ou trouver le temps pour la faire ? Effectivement, notre société moderne s’est habituée à une consommation rapide. Moins de temps, moins de patience, nous sommes chouchoutés par les industriels avec les plats au micro-onde. Ces mauvaises habitudes nous ont fait oublier l’intérêt de cuisiner, les bons plats de nos grands-parents sont un exemple de ces souvenirs passés (je pense aux anciennes familles de paysan, éveillant les papilles de notre enfance). Cette société à double vitesse et urbanisée nous oblige malgré nous à consommer ainsi, à cause de l’évolution du travail (moins de temps pour déjeuner), de la mal-bouffe (fast-food, nourriture peu nutritive). Grâce aux changements des consciences, on revient aux anciennes valeurs, en associant les technologies nouvelles, la cuisine est devenue accessible à tous. Dans cet article je vous conseille sur la façon dont on devrait consommer en cuisinant, même avec les contraintes sociétales.

I – Pas obligé d’être un chef étoilé pour cuisiner

La cuisine n’est pas seulement un métier, mais aussi un plaisir de faire quelque chose de bon. Qui est ravi d’avoir passé du temps à faire un gratin dauphinois ? En tout cas moi j’ai ce plaisir, certes il faut du temps pour s’adapter à cuisiner, c’est comme tout, l’habitude de courir dans un parc ne vient pas du jour au lendemain. L’intérêt est d’ajouter les aliments nécessaires à notre corps. Par exemple, rajouter de l’ail dans des pâtes apporte des antioxydants pour l’organisme, chaque élément est un ajout nutritionnel important pour notre corps. Or dans les plats cuisinés que les industriels nous concoctent sont remplis de sodium et de sucre raffiné, très acide et addictif qui remplacent les nutriments nécessaires, et de surcroît, les réchauffer au micro-onde marqués en général sur la boite, détériore les derniers nutriments. Il faut juste savoir émincer cet ail, que je pense, est à la portée de tous. Si vous voulez garder vos doigts intacts, commencez tout doucement, au fur et à mesure, votre cerveau s’adaptera au geste, qui deviendra naturel. Retenez cela :

  • cuisson des féculents le midi (riz, pâtes, semoule etc…)
  • accompagnement de légume, si nécessaire, émincé (champignon, carotte, navet, aubergine, ail, oignon, échalote etc…)
  • matière grasse végétale aux acides gras mono-insaturés, riche en oméga 9 et résistant à la cuisson (l’huile d’olive, de canola et d’arachide)

Avec cela vous avez un bon repas le midi.

II – comment s’organiser pour optimiser notre temps

Je sais que d’avoir un travail salarial nous demande peu de temps pour manger, et peu d’entreprise propose une cuisine équipée. Je vais commencer par les entrepreneurs à leur compte, qui ont l’avantage d’imposer leurs horaires, je terminerai par les salariés plus compliqués mais possible d’après mon expérience.

⇒ Pour les entrepreneurs : donnez vous deux heures entre midi et deux pour manger que ce soit chez-vous ou en co-working (en général, ils ont tous au minimum des cuisines semi-équipées). Quand vous êtes chez vous, c’est le plus simple, les deux heures suffisent pour manger un bon plat équilibré comme cité plus haut. Par exemple, quand vous faites bouillir l’eau pour cuire les pâtes, profiter de ce temps pour émincer vos légumes, soit vous les faites cuire dans de l’eau bouillante également ou à la vapeur (vivement recommandé), ou à la poêle avec une matière grasse végétale afin d’éviter que les aliments s’accrochent sur la poêle. Mon expérience : Quand je fais cuire mes légumes à l’eau, qui me demande entre 15 et 30 minutes, j’utilise ce temps pour émincer, casser des noix et des amandes, couper la mozzarella, qui accompagnent mes féculents. Pour le dessert, oubliez les gâteaux, yaourts et autres, retenez une chose : les fruits. Ce dessert naturel est parfait pour finir un repas, et le comble, il ne demande pas de préparation, rincez le à l’eau froide et goûtez le avec plaisir.

→ En co-working : cela dépend du co-working où vous êtes, si il est équipé ou semi-équipé. De mon expérience, je n’ai pas encore vu de cuisine équipée dans les co-working. Dans le cas d’une cuisine équipée, maintenez vos habitudes comme à la maison. Il ne faut pas tomber dans la tentation de manger régulièrement des cookies et d’autres viennoiseries qu’ils peuvent proposer (c’est une communauté soudée, et comme dans tout lieu de travail, des freelances peuvent apporter des viennoiseries pour leurs collègues afin de les faire plaisir). Un bien pour un mal, expliquez leurs que c’est un choix personnel pour votre santé, en général ils comprendront, et vous gagnerez quelques adeptes, qui sait. Utilisez cette cuisine à votre disposition pour faire votre cuisine, l’avantage est que vous pouvez partager vos conseils à vos collègues, et réciproquement. Dans le cas d’une cuisine semi-équipée, je vous envoie dans la partie pour les entreprises plus bas, où je détaille la méthode du « tupperware ».


Pas de dictature culinaire : Première chose, je déconseille fortement les régimes, c’est à dire de se priver de certains aliments. Car chaque aliment apporte un nutriment nécessaire à l’organisme. Deuxième chose, vous n’êtes pas obligé de respecter à la lettre une diète stricte, des viennoiserie de temps en temps ne font pas de mal, il est bon de se faire plaisir avec des amis ou la famille durant un repas (par exemple le weekend). Le mieux est de cuisiner ses propres gâteaux et autres pâtisseries, au moins vous sauriez ce qu’il contient dans votre préparation.

Concernant les cuisines semi-équipées : j’ai enregistré un petit bémol sur ce genre de cuisine, j’ai utilisé un code couleur pour que vous puissiez voir la différence. En effet, elles ne sont pas entièrement équipées ( en tout cas dans les co-working où je suis allé). J’appelle ça des cuisines semi-équipées car elles ne possèdent pas de four, de plaque de cuisson et des ustensiles de cuisine nécessaires. Bien évidemment, elles possèdent toutes des micro-ondes, cela va de soi ! Si la charte citée plus haut est respectée, alors la cuisine est considérée comme équipée.

Pourquoi faire cuire ses légumes à l’eau est plus recommandé que à la poêle ?

Les légumes ont un puissant apport nutritionnel dont les vitamines et minéraux que le corps a besoins, or plus les aliments sont cuits, plus ses nutriments se détériorent. Il est donc nécessaire de les faire cuire le moins longtemps possible, et à l’eau (bouillante ou vapeur). Malgré tout, on peut les faire cuire à la poêle, mais rapidement pour avoir un goût caramélisé qu’apporte l’huile végétale.

Pourquoi la graisse animale n’est pas recommandée pour la cuisson ?

La graisse animale (comme le beurre) se noircit après quelques minutes de cuisson, or la noirceur crée des molécules de carbones très cancérigènes. Préférez les huiles végétales, surtout l’huile d’olive, enrichie en oméga 9.


⇒ Pour les salariés : je dois avouer, que c’est plus compliqué. Le gros problème est le manque de cuisine dans les entreprises, plus particulièrement dans l’industrie où l’état de santé des prolétaires est alarmant. Si les entreprises sont semi-équipées, elles ressemblent plus à des cantines, avec des multitudes de micro-ondes. Malgré que je déconseille le micro-onde, le choix nous impose de s’organiser autrement. Le fameux tupperware est votre allié, je conseille de préparer à l’avance le repas pour manger à midi à l’entreprise. Pour optimiser le temps de préparation, le mieux est de cuisiner deux fois plus pour le même plat (un repas la veille et un repas le midi dans votre tupperware). N’oubliez pas votre fruit pour le dessert, l’avantage du fruit est qu’il n’y a ni besoins d’être cuit ni besoins de préparation.


Pourquoi il faut éviter le micro-onde ?

Le micro-onde est un outil pour réchauffer un plat, ce qui me dérange est le préfixe « ré » du mot « chauffer ». Oui, plus on chauffe les aliments, plus ils perdent sa valeur nutritionnelle, même si c’est en peu de temps. Par contre, il est démontré qu’il n’a aucun danger pour la santé.


Partie 3 : prenez goût à cuisiner

Il n’est pas facile de changer nos habitudes du jour au lendemain. La société nous impose un mode de vie qui nous correspond pas, on voit apparaître des maladies modernes et la pire d’entre elles est la dépression. Qui a entendu parler du burn-out ? Du bullshit-job ? Le temps est précieux et ne doit pas être gaspillé pour se consacrer essentiellement au travail. Les horaires devraient être adaptés à une vie saine de l’employé, y compris pour le temps de bien cuisiner et de bien manger. Car manger vite, manger mal n’ont rien apporté de bon niveau santé et c’est contre productif. Il faut bousculer votre quotidien et apprendre à cuisiner, petit à petit, vous prendrez goût à cuisiner. Votre cerveau prendra cette habitude, en voyant les différentes couleurs des aliments, touchant ses textures particulières, en sentant l’odeur de la cuisson. Tous ces sens éveillés donneront envie de cuisiner, ils apporteront la dopamine (l’hormone du bonheur) à votre cerveau, satisfait de la tâche accomplie. Il n’y a pas de précipitation, pour moi la patience est une qualité, et aller trop vite peut vous dégoûter. Allez-y étape par étape pour atteindre l’objectif donné, c’est à dire de cuisiner à chaque repas.

Un conseil : lisez des livres, regardez des articles sur internet. L’information permet d’apprendre de nouvelles recettes pour casser la routine culinaire.

Source : http://www.passeportsante.net, http://www.danger-sante.org/cuisson-cuisine-beurre/

Je remercie à Margaux Enard de m’avoir apporté son expérience.

Besoin d’illustrations pour accompagner votre blog en donnant un ton dynamique ? me contacter